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Lambert GEHIN
L'inspirante
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Lambert GEHIN
L'inspirante
(Par les soirs bleus d'été, j'irai dans les sentiers,
Picoté par les blés, fouler l'herbe menue :
Rêveur, j'en sentirai la fraîcheur à mes pieds.
Je laisserai le vent baigner ma tête nue.
Je ne parlerai pas, je ne penserai rien :
Mais l'amour infini me montera dans l'âme,
Et j'irai loin, bien loin, comme un bohémien,
Par la Nature, - heureux comme avec une femme.
-Arthur RIMBAUD-)
Sur l'Arbre dont le temps n'efface rien des nœuds
Ni rien des nuits où Zeus s'unit à Mnémosyne
Je crains, Muses, d'user - et d'abuser mes yeux -
A trop chercher qui grave, ou seulement dessine
Par ton feu je me chauffe et vois ce que je veux
Un effort sans offense... une flamme officine
Et qu'au léger tison de mes dangereux vœux
Je forme par un vers un verbe qui fascine
Je veux un alliage épatant, rare et feins
En appétant reflets : le similor qui sonne
Que je sois ton appeau soudure de mes fins !...
Et que ta peau me soit plus douce qu'à personne !
Consumer dans ce cœur le noyau de ses faims !
Consommer sans moyen une âme qui se donne !
A l'envi les vivants valent mieux qu'aux défunts
Ce vent des volontés qui vers eux s'abandonne,
Alliage neigeux sans cuivre et sans étain
Toi l'épée au fer blanc qui ploie et qui s'étonne,
Dés lors que ton vers sonne,