Souvent au milieu d’un songe Je te rencontre au large D’une mer d’un vert brillant Comme au crépuscule ! Entre moi et toi Des oiseaux qui imitent de leurs chants Un vent de flûte ! A peine je tourne vers toi Un regard de plainte Et m’avance pour t’atteindre Tu feins de me reconnaître En poussant un cri de crainte Qui me rappelle le cri d’un oiseau vieux ! Soudain je me réveille Mouillé de sueur La gorge sèche La tête pleine d’eau Pourtant j’avais a te dire Pas mal de choses Que je garde en secret Dans une chambre close Que moi-même je n’ose ouvrir Sans ta présence