Dans la douceur de la nuit Qui tombe en pluie J’avance vers toi Comme un fauve blessé A chaque pas que je fais Je salive Et j’ai faim de toi Faim de ta chair élastique Qui libère en moi Des décharges électriques Et plus j’avance Cœur ivre Plein de frissons Le sang gonfle mes veines Comme les voiles d’un navire O douce colombe Couvre des yeux Avant les douleurs de l’aube Je me sens si heureux ! Les braises de ton corps Me brûlent très fort !