Tu ne vaux que dalle Quand tes chevaux s’attellent Au char de Phébus Le jour inonde ta plaine Et tu t'en vas Par monts Et par vaux Promener ton ordinaire Espérant La prochaine lisière Qui te promet Une halte sereine En apnée tu traverses Ces maints petits riens Qui font une vie Seul, ce moment royal Ou Tu savoures encore Les yeux perdus Dans le vague De ton ineffable rêverie