Il est monté Sur le plus haut rocher Face à l’océan Il a posé Au sol le tatami Consacré Le papier de riz L’encre et le pinceau La tasse de saké Une fois Le waka écrit Et lu à haute voix Il a ceint son front D’un bandeau Blanc comme son kimono Sur sa taille baissé Torse et ventre dénudés Il a pris dans sa main le Tanto Avec détermination Il a pratiqué la première incision Il n'a pas gémit Il a commencé le Giri no Jumonji
Avant la douleur folle Un souffle un éclair La lame d’un sabre vole Une tête roule au sol Son Kaishakunin l’a secondé Le Bushido a été respecté