Regardez-la,on la traîne,jambes broyées,du sang sur le sol. Hagarde, ahurie de douleur, mains attachées si serrées De ses hardes à demi dépouillée, si frêle dans sa nudité Qui pour elle aura quelque pitié, du sang noirci sur le sol.
Hagarde, ahurie de douleur, mains attachées si serrées, Devant ses juges on l’emmène, elle ne peut plus parler Qui, pour elle aura quelque pitié,du sang noirci sur le sol. La bouche ensanglantée, la langue, les dents arrachées
Devant ses juges on l’emmène, elle ne peut plus parler On la noie de paroles qu'elle ne peut plus comprendre La bouche ensanglantée, la langue, les dents arrachées Elle ne peut pas répondre, et personne pour la défendre
On la noie de paroles qu’elle ne peut plus comprendre On lui dit qu'elle a menti , qu’on va la condamner Elle ne peut pas répondre, et personne pour la défendre Entend-elle seulement, voit-elle qu’on dresse le bûcher