Depuis la nuit des temps Je revois incessamment L’éclat de tes yeux qui, tels des diamants Ensoleillent chaque début de printemps. Je sais qu’indéfiniment Je t’aimerai, toi, mon confident Et que même discrètement, Tu seras là, présent. Je ne t’ai pas encore rencontré Peut-être n’existeras-tu jamais, Mais pour être franche, je m’en moque Que cet espoir que je caresse soit réel ou en toc, Quelle est la différence ? Je veux croire en l’espérance. Je suis jeune, j’ai toute la vie Pour m’avouer que tout est fini. L’espoir fait vivre paraît-il, Mais il peut faire souffrir quand on est fragile. Et jusqu’au jour de ma mort, J’y croirai toujours et encore.