Ciel bleu tacheté de blanc Annonce une belle journée de printemps Au soleil d’avril aux rayons réchauffant Le regard insaisissable, assise sur un banc Entourée d’oiseaux au symbolique chant Au loin, un pivert au bec battant Accompagne cette mélodie d’un son nonchalant
Les arbres aux feuillages naissants Abritent la promenade des passants Au bord du lac elle attend Ses pensées s’inscrivent au gré du vent Disparaissent dans ce décor verdoyant Léger vague à l’âme sous l’emprise de ces gens A deux se promenant souvent A chaque pas de ces aimants Elle regarde son bonheur fuyant
Serein, son cœur bat pourtant Pas d’ami, pas d’amant Dans sa solitude rien de gênant Son destin le connaît depuis longtemps L’amour l’accompagnera comme l’air du temps Un, deux, trois, valse en trois temps Ne durera que dans l’union d’un mouvement