La voilà qu’elle s’achemine A nouveau vers d’autres espaces Elle s’est parée de son manteau d’hermine Car l’hiver a imposé son audace Bien sûr elle a connu des moments meilleurs Des moments où tout se mêle Chants avant-coureurs Douceur et parfums de miel Qui, embaumant les champs et les cœurs Invitent, à chaque retour, les futurs amants à s’aimer Pour permettre aux âmes soeurs De se reconnaître et à jamais s'allier Se glissant dans une douceur étouffante Dans leur plus beaux atours Elles s’entraînent dans une danse nonchalante Sans cesse jusqu’au petit jour Lorsqu’Arlequin fête son retour Vêtu de son plus bel habit de lumière Les coeurs perdus dans le labyrinthe de l’amour Noyés dans un sentiment d’amertume espèrent Que dans son manteau d’hermine L’amour y sera couvé pour au printemps éclore