Les genoux pliés, la tête reposée Je te regarde, endormi, enfin apaisé Sur ta joue, je souffle une mèche rebelle, Dernière empreinte d’une journée sans soleil Sur ton visage une esquisse, la paix regagnée Par crainte de t’éveiller, je n’ose bouger Je te confie à la magie des rêves, mon bien aimé Puisque réelle, la guérison je ne puis t’apporter Il y a longtemps, je cherchais la clé des songes Voudras-tu me guider sans mensonges