Fleur timide au parfum envoûtant S’est épanouie un matin de printemps Dissimulée au pied du coteau A l’abri des tempêtes et des couteaux Offre son minois au soleil rougissant A ce souvenir, le corps encore frémissant Le regard levé vers le ciel L’en prie de rester éternelle Elle voudrait retenir ce moment voluptueux Où plus rien n’est douloureux Mon doux amant ne joue pas les manants Reviens cueillir la fleur de printemps Sensualité, tendresse je te donnerai Jusqu’à l’ivresse je te promets