Le cerf aux bois dressés comme arbres vers le ciel Qui implore en bramant les biches à l'entour Sublime nos forêts ; bel hymne existentiel Pour les faons qui naîtront après ce cri d'amour!
Majestueux soupirs à l'hiver redouté Aux très vives couleurs de l'automne à sa fin Quand "cervus elaphus" avant la nuit tombée Clame aux vents d'emporter sa prière au lointain...
Ainsi l'orgue enchanteur donnant souffle à la vie, Céleste événement, c'est une fois par an En concerto choisi du cœur avec le temps Qu'un "tonnerre de chant" tout à coup retentit!
L'auteur voudrait enfin, suggérer au chasseur Plutôt que le tableau "d'éternel hallali" Qu'il lui préfère un jour cette forte clameur Réconciliant le peintre avec la poésie...