Mon coeur effondré, mes larmes impavides Contemplent sans amertume les pierres précieuses Aux couleurs douces, voilées, comme amoureuses Pareilles à celles qui gisent dans les pyramides.
Il ne convient pas bien de faire de grands efforts Les journées chaudes au soleil mélancolique, Blafardes, muettes comme les plaisants mystiques. Il faut attendre la fin du mal qui s'endort.
Rien, vraiment, de plus réconfortant que la mort Tant qu'à la pointe extrème de son navire On peut distinguer l'âme de nos souvenirs.
Rien, vraiment, de plus réconfortant que la mort Tant qu'on sait qu'à l'infini tout deviendra beau Clair, plaisant et juste comme un profond renouveau.