Le vieil homme rêveur regardait l'arbre nu, La neige recouvrait son jardin de vieillesse, Créant des perspectives renouvelées sans cesse. Dans un dernier accord, le musicien se tut.
Cette paisible retraite, il l'avait méritée. Honnête et travailleur, humble administrateur, Pour la gloire de l'Empereur, toujours avec ardeur Sans arbre ni jardin, il avait travaillé.
Il se souvint alors des derniers examens, Lui fils de paysan, fut reçu mandarin. Fidèle à Confucius, il ne cessa d'apprendre
Afin par son travail, au centuple de rendre. Son regard quitta l'arbre aux branches enneigées Pour la calligraphie qu'il venait d'achever.