L'éternité ne dure que le temps de l'effroi qui rôde dans les cœurs dévastés comme rôdent les loups dans les rues de Souria déchirée.
L'éternité ne dure que le temps de compter le poids des morts et le prix du sang au cours du yuan, au cours du rouble.
L'éternité ne dure que le temps du cri expulsé de ventres en gorges que des générations d'échos colportent des rocailles aux forêts de nos mémoires oublieuses.
L'éternité se hisse des strates de nos scories aux étoiles de nos étreintes et reprenant vigueur dans l'œuvre blanche soufflera sur la plaine un vent de liberté