Quand serre au logis Le froid mordant de l'hiver, Que le vieux poêle s'époumone d'une bûche encore verte crachant sa sève mousseuse aux flammes chancelantes, Les corps se resserrent à la chaleur des jours qu'on a laissés fuir et prolifèrent des mots qui ne se diront plus. Des mots en trop des moribonds à couvrir le silence qu'enserrent déjà les ombres des jours sans partage