Avidité, tu es la corne d’abondance De ma volonté, Un raisin d’inconscience Dans mon corps ravagé. Un appétit d’immortel que je Voudrais rassasier, Remblayer par l’insistance de mon Traumatisme aux aguets.
Avidité, tu es la dent dure de Mon impatience, La carie qui rassure, qui mâchonne En silence. Un rongeur qui infantilise mes Travers de porc, l’insouciance Aromatisée au caramel beurre-salé. Un zeste d’indifférence.
Avidité, tu es le fruit confit de ma passion, Une note de chantilly sur la pièce montée De l’indécision. Une eau à la bouche qui s’esbroufe Quand l’occasion Fait le larron, un estomac en balade. Indigestion.