Bruxelles, ma belle, Encore une fois le sang a coulé. Pourquoi j’ai toujours cette Impression irréelle Que le passé ne s’est jamais Vraiment envolé.
Bruxelles, ma douce, Un flot de larmes ne peut Effacer La tristesse qui me donne Des secousses Dans mon cœur, dans mon âme, Une ancre en travers de mes pensées.
Bruxelles, ma tendre, Qu’avons-nous retenu du passé ? Si ce n’est des lettres sans réponse, Vers quoi tendre, Un avenir irrésolu où les doutes Et les troubles ne cesseront Jamais de s’estomper.