Colère, tu es le nerf de ma guerre, Une pulsion, une tentation qui Me désaltère. Un regain de puissance dans mon âme, dans mon corps Qui me donne envie d’allumer La flamme du toréador.
Colère, tu es la liqueur de ma Désobéissance, Un besoin, une lubie, une sorte De reconnaissance. Une montée en adrénaline qui irrigue Mes vaisseaux Sanguins de surcroît, comme cette dague Immobile qui me consume la peau.
Colère, tu es le tison de mon Affranchissement, Le chevalier d’argent de mes peines, Le ressentiment. Une voile légère qui m’envole, Quel tempérament, J’ai besoin de ta force pour reprendre Mon souffle, un sacré coup de vent.
Colère, tu es la vigueur, l’étalon, Le rugissement, le râle de Mon cœur en prison. Un coup de poing dans le mur, La fermeté de ma conviction, Une addiction qui me rassure, La fureur de vivre mes opinions.