Il est des couloirs que j’emprunte, Des corridors que j’abhorre, Des émotions sombres qui sont peintes à l’encre de mon courroux, Un fluide dévastateur qui s’ignore.
Il est des couloirs que j’aborde, Des charmilles que j’effrite, Des impressions douloureuses qui débordent Dans le vase de mes inepties, Un influx ravageur qui m’habite.
Il est des couloirs qui me dirigent, Des sanglots fuselés que j’édulcore, Des embruns d’angoisse que je m’inflige Comme un martinet trop large Sur les cicatrices de mon corps.