Je suis le fer de la forge, Le ver dans la pomme. La terre, sucre d’orge, Je suis à terre comme un homme.
Je sens la lame qui s’approche, Le feu qui m’éteint. Le silence qui m’accroche, Comme le dernier rail d’un train.
Je suis la flamme qui périclite, Le soupir innocent. Une larme qui s’agite Dans le vase clos de mes sanglots Cinglants.
Je sens la révolte d’une rose, L’impuissance nous confondre. La désinvolture me repose, Comme une glace qui veut fondre.
Je suis le souvenir d’une faiblesse, Le voile d’un parfum mystérieux. Une âme, lagune de nos paresses Sur le sable distendu d’un cauchemar Merveilleux.