Envie, tu es le maître de ma frénésie, La saveur délicate de mes amours, Une embellie. Un trait de douceur sur la toile De ma destinée, Une pénurie de bonheur pour une vie Cruelle et obstinée.
Envie, tu es le baume de mes Souffrances, Un bouquet qui suppure mon désir De violence. Un refrain, un délice pour aromatiser Ma fantaisie, Une dose de noblesse pour redessiner Les contours de ma poésie.
Envie, tu es une jouissance, Une émotion, Une sorte de reconnaissance face à Mon délire, mes illusions. Une valse innocente, Sorte de soupir désinhibé, Un instinct de démence canalisé Par ma conscience, la volonté.
Envie, tu es la chronique de Mon humanité, Une faiblesse unique qui M’est chère, la vanité. Un instant, une histoire, Le parcours de mon existence, Un avenir réinterprété par le Grand livre de mon insistance.