Gourmandise, tu es l’objet de ma Convoitise, Le plateau d’argent de mes abnégations Indécises. Une faiblesse, un instinct qui me donne Envie d’assouvir Quelques plantureux festins autour d’une Nappe en cachemire.
Gourmandise, tu es le plat de résistance De mes émotions, Un parfum de Vieille France qui fleure Bon le saucisson. Un petit doigt de porto pour bien tapisser Ma fringale, Cette majestueuse révolution culinaire dans Mon estomac, quel régal !
Gourmandise, tu es le sel de mes amours, Une larme de miel sur le doux frémissement De mes comptes à rebours. Un petit plat qui mijote, une vieille cocotte En cuivre, Un sentiment étrange qui nous donne encore Et toujours envie de te suivre.
Gourmandise, tu es une plume sur ma bouche, La caresse du plaisir, un battement d’ailes Qui nous touche. Une effluve de cacao saupoudré sur nos Palpitations, Un zeste de vanité sur l’écorce vive de Nos envies, de nos passions.