J’ai laissé sur cette étagère, Bien plus que mon ressentiment. Un relent d’écume et de poussière Mâtiné par la fatigue, Et ses regrets en exfoliant.
J’ai laissé sur cette fenêtre Bien plus que de la buée. Un dessin embourbé par mes peut-être, L’esquisse d’un trouble Qui m’a trop longtemps chagriné.
J’ai laissé sur ce lit, Quelques lettres écrites à la main. Un recueil de mes émotions, mes envies, Le souvenir de l’amertume mêlés à quelques grammes de chagrin.