Sur le dessin, une larme, Une goutte de sang qui désarme, Une minute de silence bien pieuse Pour effacer cette image, Une caricature de la mort, malheureuse.
Sur le dessin, un fil, Celui de la vie qui se défile, Il se défait par la Barbarie des hommes, Interprète d’une religion Qu’ils dénaturent, qu’ils assomment.
Sur le dessin, un cercueil, Pour recouvrir l’amertume de Cette destinée, quel écueil ! Un recueil de pensées pour Effacer la trahison, La souffrance de ces fantassins De la liberté que l’on massacre. Bande de cons!