Un crayon au bout du fusil Pour redessiner cet instant Quand la vie avait encore un prix, Une histoire qui se conjuguerait Définitivement au présent.
Une gomme au bout du canon Pour effacer de nos mémoires La couleur du sang, les démons De l’ennui qui ont fait couler La détresse, le désespoir.
Un stylo posé sur la tempe De ces fous de dieux omnipotents Qui n’ont que la colère, Même pas la trempe D’être fidèle à leur religion qui Ne prône que l’amour, pas le sang.