Journal intime, je te dévoile Mes pensées les plus livides, Mes pulsions les plus sales. Une sempiternelle nausée M’a rejeté dans la toile De mon passé, l’obscurité blafarde D’une nuit où tout se voile.
Journal intime, je te décris Mes penchants narcotiques, Mes cauchemars interdits. Un voyage dans ma mémoire M’a replongé aujourd’hui à ressentir qu’il était trop tard, De vouloir revenir à la vie.
Journal intime, je te dédicace Mes ripostes désagrégées, Mes sanctions tenaces. Une journée déprimante m’a Envoyé dans la glace D’une vitrine écaillée où Je vendais des menaces.
Journal intime, je te décore Avec mes insinuations oubliées, Mes mensonges à la feuille d’or. Un aller-simple pour la mauvaise foi Et j’en passe encore et encore, Mille pardons à envoyer pour cette Forfanterie sans accord.