La femme-jonquille est une fleur qui Se déshabille D’un simple regard, un désir qui Nous émoustille, Un regain d’amertume pour une Fille du désespoir, Un souvenir du bitume pour les hommes, Bordel de l’histoire.
La femme-jonquille est un talon-aiguille, Une robe en dentelle sur le strass D’une seringue, bas-résille Sur un parfum de soie et de volupté, Deuil d’amour pour une âme sans Aucune volonté.
La femme-jonquille est un cil qui S’écarquille Sur le mutisme des billets verts Qui s’amassent et qui s’éparpillent, Une larme fanée sur un rimmel De fantaisie, Une robe dégrafée sans pudeur, Retour de flamme garanti.