Je suis prisonnier de mon corps, Esclave de mes remords. J’ai des chaînes qui me collent à la peau Comme un collier de haine qui étrangle mes idéaux.
Je suis cloisonné dans mon âme, Mis au bûcher, à la flamme. J’ai contre moi le tison de La colère, Canon et poudrière pour me réduire Au silence, la misère.
Je me suis échappé de cette vie, Libéré de cette calomnie. J’ai lâché prise sans rien dire, La dernière chose à faire, c’est De verser une larme avant de partir.
Je m’envole vers le ciel Bien plus près du pays des merveilles. J’ai tout le temps pour sourire à l’éternité qui m’attend, le plus Bel avenir.