Je suis l’empreinte du temps, Le soleil du levant Qui irrigue le printemps Avec pudeur et tremblement.
Je suis l’empreinte d’un avril Qui ne se découdrait pas d’un fil. Le message d’un voyageur en exil, En balade dans sa tête, Imagination paraît-il ?
Je suis l’empreinte de mon âge Lorsque mon corps fait naufrage, Lui qui s’approche déjà de l’autre Rivage, Il attend l’instant présent pour étiqueter son ombrage.