Sur les marches du temps, J’aime voir le sable S’envoler, Une métaphore féerique, C’est émouvant De percevoir les secondes qui défilent Sur la plage sombre de nos étés.
Sur les marches du temps, Je vois les larmes Des peupliers Qui se sont brisés contre Le courant De nos torpeurs d’argile, Un voile d’éternité.
Sur les marches du temps, Je respire la fleur De l’oranger Qui s’insinue dans mes Souvenirs d’antan, Un rêve fragile que je ne Voudrais jamais oublier.