Les sanglots lents de la solitude Ont le parfum troublant de la désuétude. Les sentiments délaissent souvent les habitudes Pour mieux s'enraciner dans les friches de l'incertitude.
Les sanglots lents de la dépression Ont un relent acide plein de compassion. Les sentiments dénaturent toujours le sens de notre Compréhension. C'est pour cela que parfois la mort n'est que le prix de La guérison.
Les sanglots lents de la déchéance Ont une odeur virulente enrubannée de souffrance. Les sentiments délavent périodiquement nos divergences Pour rafraîchir nos vies sans pour autant nous demander à quoi on pense.