Paille après paille, Je bâtis la maison de mes pensées Avec un jardin pour advenir vaille Que vaille Au souvenir d’un loup que j’ai par Trop souvent frôlé.
Planche après planche, Je construis l’avenir d’une saison, Une cabane où les émotions S’épanchent Mais où le loup ne s’approcherait Jamais sans raison.
Brique après brique, Je monte le mur d’un espoir, Une petite maison que je fabrique Avec mes mains pour lutter contre Le loup du désespoir.
Maison après maison, J’ai soufflé à tout jamais Leur passé. J’y ai également perdu mon Caractère de cochon, Moi le pauvre loup qui mourait De faim et qu’on avait tôt fait De laisser crever.