J’étends ma plume sur ton corsage Pour en ressentir les moindres émoluments, Le frisson subtil qui te rend Déjà moins sage, Il m’enivre, il m’excite et Me rend terriblement plus Entreprenant.
J’étends ma plume sur ta gorge Pour en ressentir ta stupeur Et tes tremblements, Les soubresauts de ta voix, Ton soutien-gorge Qui se défile dans mes mains, Un léger coup de sang.
J’étends ma plume sur tes lèvres Pour les voir s’enorgueillir Tendrement, La salive livrée à mon cœur Qui s’enfièvre, Je t’embrasse, je t’enlace avant De te prendre doucement.