Pourquoi je ne goûte que l’écume De ta bouche, L’amertume d’une indécision abrasive Sur les maux qui te touchent ? Une lettre éparpillée sur le dossier De mes regrets, a laissé un découvert Dans mon cœur, dans mon âme qui se Sont retrouvés parachutés, envoyés en enfer.
Pourquoi je ne goûte que la mélancolie De l’être, Au lieu de ressentir la jalousie, Le besoin obscur du paraître ? Une dose d’indécision a jeté un voile D’obscurité sur mes yeux, Une cataracte dans mes pensées, Avant que je ne retire ma main du feu.
Pourquoi je ne goûte que la sucrosité D’un défaut, La douceur d’un revers de médaille, Un ras-le-bol qui me colle à la peau ? Une douleur misogyne a insufflé De la vigueur dans mes peines, Dans mes veines empourprées par la colère, Le tison de la haine.
Pourquoi je ne goûte que l’austérité Du pouvoir, Le souffre de mes lèvres, un répulsif Infidèle à mes envies lugubres, mes devoirs ? Une leçon d’abstinence pour m’éconduire De ces turpitudes érudites, Poésie de mon ombre délicate sur la figure D’une image ténébreuse proscrite.