Pourquoi je ne vois que les murs Qui s’effondrent, Un éclat dans la voix qui fait Que la colère gronde ? Un rugissement dans mon âme, Un torrent de douleur dans la foi, Un nuage de fumée qui se laisse Fondre dans le sourire sombre D’une croix.
Pourquoi je ne vois que le silence Dans la métropole, Une sensation désagréable au-delà des Limites d’une vie que l’on extrapole ? Un instrument de musique aux abois Dans les combles d’une tombe déblayée, Une larme de petite-fille sur mon bras Pour cicatriser les blessures du passé.
Pourquoi je ne vois que l’ombre De mes doutes, Un arôme délicat et trouble qui M’empêche de reprendre la route ? Un souffle aérien dans mon dos Qui semble soudainement me paralyser Comme la lame d’un couteau, Singulier drame dans la flamme De ma volonté.
Pourquoi je ne vois que la distance Qui nous sépare, Un cri dans la nuit qui me tance, Me lance et me laisse hagard ? Un épanchement dans mon âme Qui me fait souffrir au quotidien D’une musique où se déjouent mes larmes, Un océan statique sans lendemain.