Oisiveté, tu es le terreau fragile de La malhonnêteté, Un champs de complexe hostile pour celui Qui recherche la frivolité. Un objet de gloire pour les individus qui Narguent leurs pauvres petites volontés Et qui préfèrent le droit au devoir, Exercice de style qui s’effile face Au fil de la responsabilité.
Oisiveté, tu es la lanterne qui amorce Les graines de la jalousie, Le fruit de l’agressivité qui a été Anesthésié par un regain de douceur, De folie. Un hamac d’indécence qui indispose La conscience des autres et démunit Les familles, l’enfance d’une espérance Qui se complaira dans le même Berceau d’interdit.
Oisiveté, tu es l’embryon maladif D’une nubilité qui se complaît à défaire le ligament chétif d’un Organisme par trop souvent imparfait. Le lien du sang immortel, individuel à la raison de ce douloureux méfait Inaugure de bien tristes figures à Ce monde incompétent voire légèrement désuet.