Lessivé par la pluie, Je marche vers le hasard, Un chemin semé d’embûches que je suis, Funambule, somnambule, je suis perdu Dans le noir.
Éclaboussé par la vie, Je nage à contre-courant, Un ruisseau trouble qui m’éconduit, Fatigué, déboussolé, je suis à La limite du néant.
Essoré par les ennuis, Je cours en attendant le début De la fin, Un voyage qui je l’espère aura Enfin le goût du paradis, Coupable, affable, je ne suis plus Que l’ombre de mon destin.