Orgueil, tu es le principe de mon Recueil, Le doux supplice, le vœu d’un seul. Un ego démesuré par une histoire Sans complexe, Un esprit désinhibé par le vice, L’autre sexe.
Orgueil, tu es l’écrin de mon Esprit, La goutte, le vin, l’écueil de Mes envies. Un égard soutenu par la richesse, La curiosité, La soif de voir se soumettre L’inconnu, une heureuse volupté.
Orgueil, tu es l’essence de mon Paraître, La graine de fantaisie, La semence de ton mal-être. Une destinée qui se vautre dans la Musique et l’ennui, Une personnalité, sel des autres, La souffrance jour et nuit.
Orgueil, tu es l’élixir de ma Jeunesse, Le désir qui me grise, Le pouvoir de la noblesse. Une minute de silence pour Recueillir l’absence d’hésitation, Un seul regret en substance, Mais qu’en est-il de nos émotions ?