Mon angoisse se froisse comme Du papier glacé. Ma carapace s'efface comme Un morceau de verre brisé. Mon esprit s'enlise dans le revers D'une voie toute tracée. Que reste-t-il de mes valises, Si ce n'est un espace vide et Circonspect.
Mon amertume s'enrhume sur Un mur de marbre frais. Mon teint de brume s'enfume Sur le silence fade de mes regrets. Mon espoir s'évase dans la vasque Large de mes envies. Que reste-t-il de mes emphases, Si ce n'est les lettres du mot folie.
Mon indifférence se tance à force de vouloir se relever. Mon intelligence s'offense à force de croire en la réalité. Mon espèce s'affaisse dans Les reliures de la vanité. Que reste-t-il de la noblesse, Si ce n'est l'orgueil et les préjugés.
