Paresse, tu es le lit de mes Envolées lyriques, Le drap qui recouvre mes rêves D’une rose poétique. Un jardin en fleur sur le précipice De nos émotions, Un parfum de bonheur sur la prose Factice de ma détermination.
Paresse, tu es le voile de mes Pensées, Une toile qui s’évade dans le silence, Une obstinée. Une traversée du désert, Une balade dans les champs, Une vie sans repère dans le trouble D’un espoir vacant.
Paresse, tu es l’image de ma Personnalité candide, Une envie de liberté qui se pave Sur le marché de nos obligations livides. Une carence en avidité, le travail, Une étrange phobie, Un manque de liquidité n’impose pas De se soumettre à l’esclavage, curieuse folie !
Paresse, tu es la vague qui m’emmène Au loin, La caresse du soleil sur mon âme, Un grand peignoir en satin. Une pincée de soupir émietté sur Le murmure d’un soi-disant mal de dos, Une envie simple, m’assoupir pour Ressentir le plaisir de faire la Grasse matinée au boulot !