Pluie d’avril sous mon chagrin Déploie une immensité D’îles en lie de vin. Un océan étoilé sur l’étiquette De mon malheur, Un anis dévoilé pour éviter de me Noyer dans cette turpitude, Belle rancœur.
Pluie d’avril sous ma tristesse Tempère un crachin futile en nuit D’ivresse. Une bouteille dévoyée pour désinhiber L’alcool de mes pensées, Une volute de brume en carte posthume, Vestige de mes dernières volontés.
Pluie d’avril sur un nuage Emporte mes larmes de vie sans Un ombrage. Un arc-en-ciel d’éternité Me fait office De table de déjeuner, bonheur suprême, Mais quel caprice !