J’estampe ma pudeur sur une voile, Un trouble qui s’accule derrière Les étoiles. Un sel qui atténuerait mes Défauts, ma douceur. Le doute, une clé de voûte pour Accorder mes défauts sans douleur.
Je distille ma pudeur dans L’univers, Un sirop d’écume tapissé dans L’écrin d’or de mes prières. Une goutte de rosée qui adapterait La couleur de mon profil. Un nuage de bonheur, porte de sortie Pour saupoudrer mon exil.
Je parsème ma pudeur avec Humilité, Une neige éternelle pour mieux Pouvoir l’apprivoiser, L’étreindre en un instant qui Durera une éternité, Une seconde d’innocence Avant de retrouver ma réalité.