Derrière l’écran, sur mon clavier, Je livre le fond de mes pensées. Un masque d’horreur et d’insanité Pour me donner de l’importance, Sans dévoiler la vérité.
Devant le visage des imbéciles, Je fais l’innocent, voire le docile. Un faux-semblant, faut l’avouer, Je suis habile Pour combler mes penchants pour L’alcool, moi l’homme qui vous Torpille.
Sur le miroir de mon salon, Plus de grimace, je baisse le ton. J’oublie les autres, je ne suis Qu’un con, Qu’un faible qui aime répandre La haine et la colère, par peur, Par soumission… … et oui, c’est bien ma femme Qui dirige à la maison !