Je succombe à ton être, à ton parcours derrière Cette fenêtre. Une ombre divine et illusoire Qui me jette un voile trouble, Une ultime once de désespoir.
Je succombe à ton parfum, à ton petit air mutin. Une migraine qui me désoblige Et me retient Dans cette impossible escrime Qu’est mon nouveau destin.
Je succombe à ton envie, à ton besoin de pénétrer Mon âme et ma vie. Une morsure glaciale qui M’apaise enfin, Allongé sur cette autoroute, J’attends avec impatience ma faim.
Je succombe à la voracité, à ce regard lancinant qui A transpercé la Voie lactée, à ce nouveau cœur qui bat Présent au fond de moi, Une horloge fragile qui s’exerce Maintenant sans foi, ni loi.