J’étire le voile de ton silence, Je l’étale comme un film sur ma peau Pour édulcorer l’infini espace De ton absence Par un monologue que j’ai osé écrire Sans propos.
J’extirpe la toile de ton silence, Je détale avant de ressentir Tes jeux de mots, Après avoir vomi tes méfaits Dans la déviance D’une drogue illicite que tu M’as adressée en cadeau.
Je retire la moelle de ton silence, Je m’étale comme un imbécile, Un dingo Qui a osé découvrir l’indigence Au creux de tes bras, Un souvenir à oublier tout de go.