Je suis un couloir d’abstinence, Un miroir froid et immense Qui révèle à l’homme son Incompétence, Son manque de maturité face à la nature qu’il offense.
Je suis un couloir d’omission, Un regard noir plein de frissons. Un sourire en forme de porte De prison Qui ne laissera passer plus Aucune émotion.
Je suis un couloir d’atrocité, Une salle hostile à la mémoire, Au passé. Une ombre de désespoir grimé, Voire défiguré Par les silencieux trottoirs, Les visages du soir, les reflets.