Quel est ce bruit immense, Qui me tue et me tance ? La musique d’un regain de violence Qui aiguise ses armes à l’encre De l’arrogance.
Quel est ce bain de vacarme Qui m’abrutit et me désarme ? Le tambourin d’une mélodie infâme Qui m’irrite les oreilles Comme un crissement de larmes.
Quel est ce murmure assourdissant, Qui m’agresse et me rend violent ? Le sanglot d’une enfant, Le cœur en sang Face à ce monde qui la rejette, L’avenir au-delà du néant.
Quelle est cette époque mécanique, Où tous se droguent, tous se piquent En écoutant une musique neuroleptique, Un semblant d’évanouissement face à un organisme en plastique.