Tout s’efface, le regret et l’attente Et puis le maudit temps vecteur de la pensée. La haine oublie l’esprit comme un enfant fiévreux Et me voilà taché de sa déliquescence. La mort serait bien un refuge Mais si les fantasmes y vivent encore …
Je suis né pour être un homme, Vivant vestige d’un monde ensanglanté De sa propre amnésie. Et j’erre, maintenant, A la recherche de ce qui m’accompagnera Dans l’inévitable retour au point générique des absolus.