Nos deux corps étendus dans ce lit bien trop grand Tu me tournes le dos j’y dépose ma main Caresse, un baiser sur ta nuque me noie de ton parfum Peur, mais ta peau frémit sous mes doigts hésitants
Alors plus précises mes caresses s’enhardissent Ta bouche trouve ma bouche, doux baisers pleins de forces Tes seins se serrent, se gonflent contre mon torse A nouveau unis, fusionnés, nos plaisirs s’épanouissent.
J’aime ton corps de mère, j’honore tes formes femmes. Nos mains enlacées se crispent, orgasmes partagés L’un dans l’autre, haletants et toujours embrasés Résurrection finale du lien entre nos âmes.
Réveil ! C’était un songe, ta souffrance m’appelle Nuits sans sommeil, trahisons, retour de conscience Espérer que le rêve est juste une prescience De vivre le plaisir dans l’amour du réel.